mercredi 14 juin 2017

Liens esprit-corps, bien plus dense qu'on ne le pensait

Par Elena Sender, 08.2016 

Des neuroscientifiques de l’université de Pittsburgh viennent d’identifier les connexions anatomiques entre de multiples zones du cerveau et la partie du corps qui gère le stress.

Deux personnes en séance de méditation. ©PIXATHLON/SIPA

NEURONES. " L'axe du stress " est une notion connue depuis longtemps. On sait qu'en cas de situation d'urgence, le cerveau envoie un signal vers les glandes surrénales - petites structures coiffant les reins - qui sécrètent alors du cortisol. Celui-ci va provoquer des réactions physiques, accélération du rythme cardiaque, dilatation des pupilles, sudation, comportement d'attaque ou de fuite, etc. jusqu'à ce que le cerveau le freine, une fois le danger passé. On soupçonnait jusqu'à présent qu'une seule, voire deux régions du cortex cérébral, à la localisation incertaine, contrôlaient la glande surrénale. Aujourd'hui, grâce à une nouvelle méthode de traçage qui révèle les longues chaines de neurones interconnectés, une équipe de l'université de Pittsburgh (Etats-Unis) affirme, dans une étude publiée dans les PNAS, qu'elle a découvert de multiples zones corticales liées anatomiquement aux glandes surrénales. 

Une réelle base anatomique pour les maladies psychosomatiques »

"Cela vient apporter une nouvelle lumière sur la manière dont le stress, la dépression et les autres états mentaux peuvent altérer la fonction des organes, et montre qu'il y a une réelle base anatomique pour les maladies psychosomatiques", indique le communiqué de presse.

On découvre ainsi que les plus grandes zones de connexions "esprit-corps" sont celles impliquées dans la cognition et l’affect. Ce qui expliquerait notre mode de fonctionnement : grâce à ces connexions multiples, le cortex nous donnerait la possibilité de répondre au stress de façon un peu plus subtile (combattre ou fuir) qu’une créature primaire. "Comme nous avons un cortex, nous avons des options, résume Dr Peter Strick, co-auteur de l'étude. Si quelqu’un vous insulte, vous n’avez pas à attaquer ou à fuir. Vous pouvez avoir des réponses plus nuancées et ignorer l’insulte ou trouver une répartie spirituelle. Ces options sont une partie de ce que le cortex nous donne."

Nous avons peut-être découvert le connectome du stress et de la dépression. »

Autre surprise : certaines zones du cortex moteur (bande de cortex qui contrôle nos mouvements) sont aussi connectées aux glandes surrénales. Entre autres, une portion du cortex moteur primaire impliquée dans le contrôle de l’axe du corps et de la posture. Ce qui pourrait expliquer, selon les auteurs, pourquoi les exercices de recentrage du corps (Pilates, yoga, Taï-chi, Relaxation Dynamique en #Sophrologie...) sont si efficaces dans la gestion du stress. 

Enfin, lorsque nous ressentons un conflit, ou lorsque nous avons commis une erreur, certaines zones cérébrales s'activent. Et bien, l’étude des PNAS démontre, que ces zones influencent également la glande surrénale. Il serait donc possible que se remémorer une erreur, ou se culpabiliser, réactivent ces zones qui, via un un signal descendant, génère de nouveau un stress, comme l’événement initial. Cela pourrait ouvrir de nouvelles pistes pour les thérapies du stress post traumatique. La méditation, notamment, est un bon remède anti stress. "Peut-être parce que la connexion anatomique avec la glande surrénale et cortex apparaît active". Et Peter Strick de conclure : "Une façon de résumer nos résultats est que nous avons peut-être découvert le connectome du stress et de la dépression."

Source : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/le-connexion-esprit-corps-bien-plus-dense-qu-on-ne-le-pensait_104458

lundi 12 juin 2017

Patience

"la même patience, la même constance pertinente, sont des conditions sine qua non de toute évolution - il faut en passer par là pour changer sur plan personnel, relationnel et organisationnel".
Tal BEN-SHAHAR, 2012.

dimanche 4 juin 2017

Puisque c'est écrit...

La Réponse à une Animatrice Homophobe

Par Olivia, le Lundi 10 Août 2015, dans insolite
Source : https://www.foozine.com/photo/trolling/15363-la-reponse-a-une-animatrice-homophobe/

samedi 3 juin 2017

12 Façons de se débarrasser des idées qui te tourmentent l’esprit

Source : https://sympa-sympa.com/inspiration-psychologie/12-facons-de-te-debarrasser-des-idees-qui-te-tourmentent-lesprit-150560/

Tout le monde connaît cette sensation où, après une expérience douloureuse émotionnellement, on continue à penser à ce qu’il s’est passé et on n’arrive pas à se sortir de la tête les pensées qui font mal.

Voici quelques conseils de psychologues pour surmonter ce type de situations.

1. Parler moins et faire des pauses

Si parler avec une certaine personne provoque chez toi des émotions difficiles, essaie de faire des pauses. Ainsi, tu auras le temps de te refroidir la tête et de voir les choses sous un autre angle. Tu prononceras aussi moins de paroles que tu pourrais ensuite regretter. Et avec le temps, la colère et l’irritation pourront disparaître.

2. Attendre de voir ce qui arrive ensuite

Nous ressentons souvent le besoin de réagir immédiatement à une situation ou à des paroles prononcées. C’est pourquoi nous commettons beaucoup d’imprudences. Il est conseillemé de ne pas se presser, de prendre son temps. Et de voir ce qui arrive ensuite.


3. Cesser de chercher des coupables

Une analyse permanente du passé pour trouver un coupable ou s’attribuer la culpabilité donne rarement des résultats. En général, les choses découlent d’une série d’événements qui s’enchaînent selon le principe des dominos. Accepte simplement ceci : le passé c’est le passé. Ce que tu dois trouver maintenant, c’est une issue.

4. Ne pas essayer de "rentrer" dans la tête des autres

Pose-toi la question suivante : si les autres essaient de lire dans tes pensées et de comprendre tes raisons, auront-ils raison ? Il y a des chances qu’ils n’aient pas la moindre idée de ce qui se passe vraiment dans ta tête. C’est le même principe qui régit les relations entre les individus ; les risques de tirer des conclusions hâtives et de perdre du temps sont très élevés.

5. Commencer par résoudre le problème principal

Qu’importe ce qu’il s’est passé, en général le principal problème n’est autre que ta propre colère. Elle te remplit d’émotions et t’entraîne loin de la solution au problème. Essaie d’éteindre le feu de ta colère avec de la méditation, une promenade ou du sport. Ou n’importe quel autre passe-temps qui soit susceptible de te détendre.

6. Développer de nouvelles habitudes et faire du sport

Lorsque ton cerveau se concentre sur l’apprentissage de choses nouvelles, les pensées inutiles disparaissent petit à petit. Chaque fois que tu apprends un nouveau processus, tu te concentres dessus et tu réfléchis moins. À ce titre, le sport fonctionne également.

7. Écrire ses sentiments sur un papier et le détruire

Pour beaucoup de personnes, coucher les pensées négatives sur un papier avant de le détruire, décharge les émotions et débarrasse de la gêne qu’elles engendrent. Exprimer ses sentiments par écrit aide à mieux les comprendre, tandis que penser tout le temps à la même chose n’apporte rien de positif.

8. Se souvenir que nos pensées ne sont pas des faits

La réalité diffère de nos pensées. Nos émotions se reflètent physiquement en nous : stress, anxiété, tension et peur. Nous ressentons cela dans tout notre corps, ce qui nous fait croire que ces pensées sont des faits réels. Mais il n’en est rien.

9. Comprendre ce que peut nous apprendre cette expérience et comment elle peut nous aider à l’avenir

Pense aux leçons que tu peux tirer d’une relation qui s’est terminée et considère que tu en as acquis de l’expérience. Si tu comprends pourquoi tu avais besoin de cette relation, à quoi elle te servait, il te sera plus facile d’y mettre un point final. Tout échec est une occasion de modifier son avenir et de passer au niveau suivant dans son développement personnel.

10. Ne pas revivre plusieurs fois le passé

Lorsque nous pensons au passé, nous imaginons souvent la façon dont nous aurions pu dire les choses autrement afin d’éviter certains événements. Mais cela revient au même que de vouloir changer des choses qui se sont passées il y a des milliers d’années. C’est tout simplement impossible.

11. Ne pas s’interdire de penser à ce que l’on souhaite oublier

Procède autrement : remplis l’espace avec un autre type de pensées. Les psychologues affirment que les expériences intenses nous aident à bloquer le flux de pensées négatives. Essaie de penser aux réussites les plus importantes de ta journée, ou de planifier quelque chose de réjouissant pour les jours qui viennent.

12. Se souvenir de qui l’on était avant cette relation

On est parfois nostalgique de son “moi“ du passé. À qui l’on était avant d’entamer cette relation douloureuse. Souviens-toi de qui tu étais ”avant" et tu auras l’occasion de redevenir cette personne fantastique !

Bonjour, Connaissez-vous la Thérapie d'ACT (en TCC) ? Voici une vidéo de 2 minutes sur laquelle je vous présente cette approche psych...